Incendies en Australie, l’Hospitalier John Murphy: « L’Ordre de Malte au travail pour porter secours »
Rome, 09 janvier 2020 – « Chaque jour, il y a de nouveaux développements et nous comprenons mieux comment prêter assistance à ceux qui ont tout perdu. L’Ordre fait face à cette situation dramatique d’un point de vue national. ». C’est ainsi que l’Hospitalier de l’Association australienne de l’Ordre de Malte, John Murphy, explique l’intervention pour porter secours aux victimes des incendies de forêt, en cours depuis des semaines, qui ont détruit des hectares de terrain, maisons, infrastructures et tué des dizaines de personnes.
« L’Ordre de Malte en Australie répond actuellement aux besoins immédiats des communautés frappées dans différentes localités de la côte Est et Sud. Avec certaines paroisses, le long de la côte Sud de la Nouvelle-Galles du Sud, nous avons réussi à apporter une aide immédiate à de nombreuses personnes qui ont perdu leur maison. A Victoria, nous avons mis à disposition des bons alimentaires », explique l’Hospitalier.
Dans les zones frappées par les incendies de forêt qui ont mis à genoux de nombreuses parties de l’Australie, l’argent liquide peut en effet être difficile à trouver et les cartes de crédit sont souvent peu fiables à causes des black-out technologiques. Les familles qui ont vu leurs maisons détruites subiront pendant de nombreuses années les effets négatifs de cette tragédie, aussi bien d’un point de vue psychologique que matériel.
« Les membres de l’Ordre de la région est-centrale de l’Australie du Sud travaillent en contact étroit avec les autorités et, dans les prochains jours, nous annoncerons des paquets d’aide pour l’archidiocèse d’Adélaïde », explique encore John Murphy.
En plus de l’aide fournie avec la distribution de nourriture et d’essence, les membres de l’Ordre organisent un soutien spirituel en signe de solidarité et de partage.
En lançant un appel pour la collecte de fonds il y a quelques jours, l’Hospitalier avait déclaré que 50 000 dollars avaient déjà été engagés pour financer les bons alimentaires.