Ordre Souverain Militaire et
Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem de
Rhodes et de Malte

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Le Soudan du Sud face à la pire crise alimentaire depuis sa fondation, il y a 10 ans

Malteser International sur le terrain pour soutenir la population locale
Le Soudan du Sud face à la pire crise alimentaire depuis sa fondation, il y a 10 ans
13/07/2021

Il y a 10 ans, le 9 juillet 2011, était fondé le plus jeune État du monde. Mais la situation n’a jamais été aussi terrible qu’aujourd’hui pour les habitants du Soudan du Sud. Le pays fait face à la pire crise alimentaire de ses 10 ans d’histoire en tant que nation. Le conflit, les déplacements, le changement climatique et la Covid-19 ont privé de nombreuses personnes de moyens de subsistance. Ainsi, aujourd’hui, plus de la moitié de la population, soit 7,2 millions de personnes, n’a pas accès à une alimentation adaptée. Plus de 100 000 personnes sont à un pas de connaître ou connaissent déjà la famine.

L’agence internationale d’aide humanitaire de l’Ordre de Malte, Malteser International, soutient la population locale en l’aidant à faire face aux difficultés, comme c’est le cas pour la famille de Regina Mabil, 50 ans. Regina cultive des arachides dans son village d’Agok. L’équipe de Malteser International sur le terrain distribue les graines produites et du matériel agricole aux membres du village et les forme aux bonnes pratiques agricoles pour leur permettre d’acquérir des compétences.

L’Ordre de Malte, avec son agence de secours, est actif dans le pays depuis 1996. Ces dernières années, les programmes ont principalement mis l’accent sur l’amélioration de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène ainsi que sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Ils se basent cependant sur une forte expérience dans le domaine sanitaire avec des activités qui prévoient des services médicaux de base, ainsi que le traitement de la tuberculose et de la maladie du sommeil.

Malteser International est aussi engagé dans l’assistance aux personnes déplacées à l’intérieur de leur pays, à travers la garantie d’une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle, en particulier pour les enfants du primaire, et une augmentation des taux d’inscription et de fréquentation scolaire, en particulier pour les filles.