Les 5 et 6 juillet derniers s’est tenue à Londres la Conférence ministérielle sur la liberté de religion ou de conviction dont l’objectif est de renforcer la coopération internationale pour garantir et promouvoir la liberté de religion ou de conviction. L’événement, qui a réuni gouvernements, parlementaires, représentants religieux et de la société civile, vise à encourager une action mondiale plus importante pour la liberté de religion ou de conviction pour tous.
Organisée par le gouvernement britannique, la conférence a également réuni les membres de l’Alliance internationale pour la liberté de religion ou de croyance (IRFBA) dont l’Ordre souverain de Malte est observateur depuis 2021.
Le Grand Chancelier Albrecht Boeselager a participé à la première journée, rappelant avant tout l’engagement constant de l’Ordre de Malte dans la promotion du dialogue interreligieux et l’importance du rôle des institutions de nature religieuse dans les zones des crise. Albrecht Boeselager a présenté différents exemples du travail mené par l’Ordre sur le terrain en coopération avec d’autres confessions religieuses, comme au Liban ou en Irak.
“Dans le sillage de l’augmentation de l’intolérance et des sentiments xénophobes dans le monde, nous réaffirmons avec force nos principes et valeurs millénaires avec lesquels nous entendons contribuer aux réflexions et aux actions de cette conférence”, a souligné Albrecht Boeselager. “Nous entendons continuer à travailler avec toutes les personnes de bonne volonté pour promouvoir la culture des droits de l’homme afin que chaque personne puisse professer librement sa foi ou sa croyance, en particulier celles qui appartiennent à des minorités religieuses”, a ajouté le Grand Chancelier.
Parmi les objectifs de la conférence de Londres : sensibiliser l’opinion publique sur les défis actuels pour la liberté de religion dans le monde, faire déclarer la liberté de religion et de croyance comme égale aux autres droits de l’homme, valoriser les “meilleures pratiques” dans la prévention de violations et abus.
À la Conférence ont participé différents ministres des Affaires étrangères et représentants de gouvernements du monde entier.